Membres du jury
- Jacques PERRIAULT, Professeur émérite en Science de l’Information et de la Communication, Université Paris Ouest la Défense et Conseiller scientifique au CNRS (ISCC).
- Michel ARNAUD, Professeur en sciences de l’information et de la communication, Université Paris Ouest la Défense.
- Anne-Marie LAULAN, Professeur honoraire, Université Bordeaux III.
- Michel DURAMPART, Professeur en sciences de l’information et de la communication,Université du Sud Toulon - Var (rapporteur).
- Alain KIYINDOU, Professeur en Science de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux III (rapporteur).
- Belhadj KAMELI, Professeur en sciences Humaine et Sociale, Vice Doyen de l’Université Djilali Liabès, Sidi-Bel-Abbès (Algérie).
- Monsieur Pierre LECONTE, ex directeur du Centre Social BelleVille.
Résumé de thèse
"Cette thèse sera l’occasion de revisiter le débat sur la cohésion sociale des immigrés en s’appuyant sur les réseaux sociotechniques numériques.
La société actuelle est caractérisée par de profondes mutations du fait que les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication ) sont omniprésentes et envahissent presque tous les champs de la vie sociale.
Cependant, ces mutations accélèrent et libèrent un formidable potentiel créatif de développement pour une partie de la population, excluant néanmoins les populations immigrées qui ne maîtrisent pas la langue du pays d’accueil et qui sont très éloignées de la culture TIC. Cette situation d’exclusion rend plus difficile leur intégration sociale.
Ainsi se dégage notre hypothèse : les situations de pratique et d’appropriation des TIC dans les réseaux numériques réels de l’éducation populaire peuvent être un levier pour la réduction de la fracture numérique et par conséquent représenter des facteurs impactant l’intégration sociale des immigrés, très éloignés de ces technologies nouvelles. Si oui dans quelles conditions cela est-il possible ?
Nous traitons cette question à partir de la relation pentagonale (appropriation des TIC, intégration sociale, dispositif sociotechnique, médiation sociale et pédagogie numérique). L’enjeu est d’étudier un cas concret.
Effectivement, à partir d’un cadre empirique et spatial qu’est le quartier Belleville, nous avons montré comment les populations immigrées analphabètes ont pu acquérir un minimum de savoir-faire des TIC. Des tests inédits pour ce type de public ont permis d’évaluer les compétences : traitement de texte, maniement de l’ordinateur et navigation sur le Web.
Ce travail s’inscrit dans la double nécessité d’examiner les aspects sociocognitifs de l’apprentissage des adultes très éloignés des systèmes de l’information et de la communication et de proposer de nouvelles approches pour la conception des dispositifs techniques de type espace public numérique ainsi que des usages TIC. "
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